Carcassonne

De cette ville, il ne reste plus que la forteresse médiévale encore debout. Le reste de la ville a été entièrement abandonné par les Cathares à la végétation, et celle-ci fut ravie de pouvoir récupérer ce qui lui revenait de droit. Une jungle a donc poussée là ou se tenait avant la ville moderne de Carcassonne. Certains botanistes ont même créés une route menant à la ville en faisant pousser les plantes par psycho-magie de façon à ce qu'elles forment une arche surplombant les têtes des voyageurs.
La citadelle médiévale a donc été immédiatement été reconvertie en fort militaire de première importance pour les Nations Cathares, et son importance s'est accrue depuis l'attaque de l'Empire du Massif. Une partie de l'armée cathare y est donc postée, prête à prendre la relève si Cahors venait à tomber. A part cela, Carcassonne reste une ville agréable à vivre où l'on se sent en sécurité, protégé par de larges murs et de solides portes, le tout reconverti à la sauce Cathares. En effet, lorsqu'on arrive devant la ville, au niveau du fleuve de l'Aude, la chose la plus spectaculaire qu'on aperçoit reste le pont qui mène à la ville. Celui-ci, tout de granite fait, tiens en l'air, sans que ses piliers ne touchent le sol. Pour toutes personnes non initiée, cela tient du miracle et même pour les grands psychos-mages, cette architecture reste tout de même impressionnante.
Carcassonne reste néanmoins un lieu où il fait bon vivre. La sécurité des murs laisse planer une atmosphère tranquille sur cette ville. D'ailleurs, il y règne un calme reposant: aucun bruit ne dépasse une certaine limite sonore. La place du marché reste animé et joviale bien qu'aucun cri ni bagarre de poisson ne survienne, les vieux jouent à la pétanque ou parlent du prochain tournoi des Six Nations sans élever la voix, les enfants s'amusent en riant sans que cela ne puisse gêner les abonnés de la sieste entre 14h et 16h, etc. Rien ne semble percer cette petite bulle de paix qui s'est installée sur la ville et ce malgré la guerre face à l'Empire.

Bordeterre

La ville de Bordeaux a subi les foudres de la guerre et a reçu plusieurs missiles lors de la chute des bombes. La plupart des habitants à l'époque ont donc décidé de fuir la ville sachant qu'elle n'assurerait plus leurs besoins. Mais depuis quelques années, des cathares se sont mis en tête de revenir y habiter. Cependant, comme la quasi-totalité de la ville avait été détruite, les survivants ont donc renfloués les bateaux qui gisaient le long des côtes et les ont reliés les uns aux autres.
La ville de Bordeterre fut fondé avec à la base quatre péniches, un yacht et un cargo. Aujourd'hui, la ville s'est agrandie et compte désormais un bon nombres de navires, reliés entre eux par des passerelles de bois et des cordages: des dizaines de voiliers et autres bateaux de plaisance de grande taille font office de maisons pour des familles, un cuirassé britannique laissé pendant la guerre en réparation dans un port non loin est devenu le commissariat local, une plate-forme pétrolière qui accueille la gare de dirigeables. Des cargos font offices d'hôtels et de salle de loisirs. Un port a même été aménagé afin que les navettes faisant la jonction entre la ville et le continent dans un ancien ferry destiné à la base au transport de voiture.
Les habitants de cet îlot artificiel ont aussi réaménagés les bateaux afin d'y vivre le mieux possible et tout y est fait pour faciliter l'existence. Des cordages et des filets sont installés pour permettre la montée et la descente des étages des navires. De larges passerelles permettent de circuler entre les navires. Pour quelqu'un qui n'y est pas habitué, Bordeterre ressemble à un ramassis de cordes enlacées entre elles.
On dit aussi là-bas qu'un ancien habitant serait devenu corsaire au nom des Nations Cathares. Légende locale ou fait avéré, nul ne le sait car tous les Bordeterriens se contentent de prononcer les mêmes rumeurs