Système politiqueLe système politique cathare est tous ce qu’il y a de plus étrange. En effet, il n’y a pas vraiment de structure hiérarchique au sein du pays. Au niveau local, dans les villages, c’est le professeur d’école (par définition, le mage le plus puissant de la localité) qui dirige le village et ses alentours. Il est mandaté par le gouvernement et doit gérer les affaires publiques. Ensuite, les villages sont soumis à la ville qui est la plus proche d’eux. Il y a en tout neuf villes dans le pays. Attention, ces villes ne sont pas des métropoles et ne peuvent rivaliser avec les villes de l’empire ou de la fédération. Ce sont tout au plus de gros bourg commerçants. Ces villes sont construites autour d’une université, souvent le bâtiment le plus beau et le plus grand de la ville. C’est ici que les étudiants meilleurs que leurs camarades font leurs études. Ces universités sont dirigées par un doyen (le mage le plus puissant du coin) qui fait aussi office de maires de la ville. C’est aussi lui qui est le chef des villages alentours en tant que supérieur des professeurs d’écoles. Le pays est donc divisé en neuf grandes zones qui sont les collectivités locales. Néanmoins, le pouvoir de ces collectivités est limité car le rôle des doyens consiste souvent à appliquer à son niveau les directives de la capitale, véritable centre du gouvernement. De ce fait, les professeurs jouissent d’une grande liberté permettant des initiatives locales et les doyens finissent par ne gérer en vérité que leur ville.
Enfin, le gouvernement central, qui siège dans la métropole de Nouveau Montségur, dispose d’une grande marge de manœuvre. Nouveau Montségur est, elle aussi, construite autour de l’université cathare, qui est le plus grand bâtiment du pays. Ce bâtiment est réservé aux meilleurs jeunes du pays et ceux qui en sortent sont sûrs d’avoir une place au sein de l’élite de la nation. Néanmoins, un quart de la bâtisse est destiné à la gestion du pays avec la totalité des services administratifs. Cette université n’est pas dirigée par un doyen mais par un conseil de douze mages nommés à vie. Ces douze mages gouvernent aussi le pays et la ville. Lorsqu’un mage meurt, il est remplacé au sein du conseil par une élection se déroulant entre les membres. Les candidats doivent recevoir le parrainage de professeurs et de doyens pour pouvoir se présenter. Ce conseil contrôle l’armée, la diplomatie, la police et gère la plupart des réformes sociales. Le centralisme important permet au conseil de répandre son administration sur tout le territoire et donc de garder unis une population derrière une chef commun.
La justice, quant à elle, est indépendante. Les juges sont nommés sur un concours qui a lieu à la fin du cursus universitaire et ils sont inamovibles. Dès leur nomination, ils sont mutés dans un lieu et sont chargé d’y rendre la justice. La police, quant à elle est divisée en deux. D’un côté, la police d’Etat, qui peut opérer sur tout le territoire et s’occupe des grosses affaires, de l’autre une police locale qui assure l’ordre dans les collectivités.
Les Nations Cathares ont un système de collectivités bien particulier. En effet, le pays est divisé en nations qui, chacune, envoient deux conseillers pour diriger le pays. Ces nations n'ont pas d'institutions bien précises, si ce n'est parfois, comme pour la nation bretonne par exemple, une assemblée consultative. Ces nations sont censé être le reflet de la réalité des peuples mais ne disposent en fait que de très peu de pouvoir. Leur influence est surtout culturelle et ne dîtes jamais à un breton qu'il est Basque et inversement car, pour certains, ça peut être un motif de bagarre. Le seul réel pouvoir repose dans l'envoie de deux conseillers pour diriger le pays afin de faire peser les intérêts de sa nation. Par exemple, les conseillers bretons vont chercher à pousser l'effort de guerre vers le nord afin de reconquérir Rennes alors que les Marseillais, eux, voudront une plus grande défense pour leur terres, souvent soumises aux attaques de l'empire.
Ainsi, nous avons donc six nations:
- La nation Bretonne
- la nation Marseillaise
- La nation Basque
- La nation Languedocienne
- La nation Catalane
- La nation Charentaise
Si la nation Charentaise est la moins influente au conseil, la nation Languedocienne, elle, du fait qu'elle est créé le pays, représente la principale force politique du pays. Ses décisions font souvent force de lois, sauf auprès des marseillais qui râle tout le temps. Il faut savoir que les Brettons ont une assemblée consultative élue au suffrage universel direct, les Charentais ont un président élu lui aussi avec ce même suffrage, les marseillais, c'est particulier, ils changent d'institutions très souvent (à la moindre crise en fait), les Basques ont une assemblée et un gouvernement nommé par celle-ci, les Catalans ont un roi héréditaire mais qui n'a pas de pouvoir, pour le décorum et enfin, les Languedociens ont un conseil des parfaits: les clercs de la religion cathare, qui enseignent la bible à tout ceux qui le désirent. Ces parfaits ont surtout une autorité morale au sein de la population car le Languedoc s'est massivement reconverti à la religion cathare, celle qui fut la source de l'Histoire de leur régions.
Mais, afin de se défouler, un tournoi est organisé tous les ans, un tournoi de rugby car c'est à l'initiative du Languedoc qu'on le doit, afin de départager les nations et de se défouler de manière amicale. C'est le tournoi des six nations.
Personnages importantsRaymond del Rio Raymond del Rio est aujourd'hui le membre du conseil le plus influent de toutes les Nations Cathares. Fils de professeur cathare du Languedoc, il a toujours rêvé de faire de la psycho-magie le centre de sa vie. Assidu en classe, élève exemplaire, il intégra dès qu'il le put l'université. Il passait ses journées à étudier, ne sortant quasiment jamais de sa chambre que pour aller à la bibliothèque y emprunter des ouvrages. Ses camarades étaient généralement obligés de le forcer à se coucher tellement il était accro à son travail. Major de promotion chaque année, il émerveilla la totalité des professeurs, certains pensant même qu'il devait être malade à travailler d'arrache-pied. Certaines mauvaises langues vous diront qu'il est encore puceau.
Même au niveau de la pratique de la psycho-magique, il se démenait pour être le meilleur. Cette volonté inébranlable et cet force de caractère ne manqua pas d'attirer l'attention d'un des membres du Conseil de l'époque, Théophile Marand. Il envisagea les possibilités que lui apporterai les compétences d'un tel mage. Dès la fin de son cursus d'études, il fut embauché, au début comme simple secrétaire, au service de la récupération, de la classification, et de la gestion des ouvrages des bibliothèques de Nouveau Montségur. Encore une fois, son travail assidu et sa fâcheuse tendance à donner son avis sur tous les sujets, même ceux qui n'étaient pas du ressort de son département, lui valurent rapidement une promotion. De secrétaire, il passa en un an à chef de bureau, puis chef de service deux ans plus tard. C'est dès ces années qu'il commença à s'intéresser à la politique et fit faire entendre son nom de plus en plus au sein de toute l'université, gérant des problèmes hors de sa juridiction avec brio, résolvant de temps à autre des petites affaires pour le compte des forces de polices...
Ces manoeuvres afin de se faire reconnaitre parmi les psycho-mages auraient dû ses fruits durant sa 46e année. La mort de son employeur lui offrit l'espoir d'une nomination au conseil. Hélas pour lui, ce fut un autre mage, plus âgé, qui fut nommé. Il fut profondément vexé par son rejet qu'il redoubla encore plus d'effort dans ses actes destinés à montrer au Conseil ses capacités. Finalement, à la mort prématurée d'un des membres du Conseil, il fut enfin nommé. Certains diront qu'il a organisé le coup, mais il démentira toujours ces accusations, apportant de solides preuves à son argumentation.
Les années passèrent, et son influence s'accrut. Il s’évertue à veiller sur les Nations comme sur ses propres enfants et veillant sur sa sécurité. La tâche qui lui incombe désormais est colossale, d'autant qu'il doit gérer deux guerres désormais. Mais il est plus déterminé que jamais pour mener son peuple à la victoire. Et seule la mort pourra l'empêcher d'accomplir son objectif.
Didier Laporte Didier est le plus jeune membre du conseil de toute l'histoire des Nations Cathares. Une seule chose a permis son adhésion aussi tôt: il est autodidacte. Son père l'a élevé seul pendant quatre ans, jusqu'à sa mort. Le jeune Didier a donc du survivre par ses propres moyens. Doué pour la psycho-magie (le premier de sa famille), il a utilisé son don afin de subsister à ses besoins. Il chapardait fruits et légumes sur les places de marché, montait de petites arnaques pour gagner les quelques pièces qui lui assureraient sa survie jusqu'au lendemain. Il vécu ainsi jusqu'à ses 19 ans.
Il fut repéré par les autorités cathares lors d'une rixe banale entre trois personnes. Deux hommes accusaient un gamin d'avoir volé des fruits à leur étals. Didier s'est interposé et pris la défense de l'enfant. Les marchands voulurent en venir aux poings, mais il les repoussa violemment grâce à une puissante onde de choc. Voyant un tel potentiel en liberté, le conseil décida de l'intégrer à ses services. Nul ne sait pourquoi il accepta.
Il montra rapidement l'étendue de ses pouvoirs aux étudiants et aux professeurs de Nouveau Montségur, et s'intéressa aux sujets de société. Son parcours était tracé: en tant qu'issu de la misère, il se devait de la purger des Nations Cathares. Il intégra le département des services publiques, plus petit département administratif. Le conseiller en poste, Grégoire Arnaud, était un homme âgé et sympathique qui prit Didier sous son aile dès son intégration. Il le nomma comme son intendant personnel, poste qu'il conserva pendant 5 ans. A la mort du conseiller, il trouva dans l'héritage qu'il lui avait laissé, une lettre le désignant comme son successeur officiel si le conseil l'acceptait, officieux s'il refusait. Il en fit part à celui-ci qui, satisfait des services du jeune homme accepta de lui donner le titre de conseiller.
Aujourd'hui, Didier siège au Conseil en tant que Directeur des services publiques, tâche qu'il s'évertue de mener à bien quelque soit les embûches.
Thomas Digran Thomas Digran, né à Nouveau Montségur, a grandi dans un cadre modeste et s'est fait très tôt à l'idée de reprendre le travail de menuisier de son père. Lorsque des psycho-mages sont venus le chercher, disant qu'il possédait un grand pouvoir, que, pour le bien des Nations Cathares, il devait se rendre à l'université et qu'une grande carrière s'ouvrait à lui. Il ne sut jamais pourquoi lui, fils d'artisan, était spécial. Il accompagna les mages et intégra la grande université de Nouveau Montségur. Là, il y appris la psycho-magie, les méandres de la politique, l'art de la guerre (domaine qu'il choisit comme spécialité), etc... Il resta dans l'enceinte de l'établissement environ 20 ans.
Il y rencontra sa future femme, avec qui il vit aujourd'hui, lors du bal de fin d'année de sa promo. Quelques bières suffirent pour lui ôter sa timidité et lui firent franchir le cap, chose qu'il n'avait jamais faite auparavant. Cette rencontre lui permit de gagner l'assurance nécessaire pour orienter sa carrière. A 24 ans, il intégra l'école des officiers des Nations Cathares et entreprit de très longues études, désirant désormais atteindre l'état-major. Il n'était plus ce jeune adolescent timide et qui ne souhaitait pas s'imposer, il était dès lors un homme ambitieux décidé à montrer au yeux du monde qui il était. Il finit major de promo et rejoignit le corps des généraux à l'âge de 39 ans seulement. Bien que le plus jeune du groupe, sons génie tactique et une certaine obstination lui valurent vite de se faire un place dans l'état-major.
Son dernier exploit remonte à l'organisation de la défense de Cahors face à l'invasion de l'Empire du Massif. Il planifia habilement une voie pour les troupes cathares qui leur permit d'arriver sur les lieux deux jours avant la date prévue. Cette avance empêcha les Impériaux de prendre la ville et permit aux Nations de montrer leur puissance aux forces Massiféennes.
Stéphanie Museille Stéphanie est une jeune femme très étrange. Elle a grandie dans une petite famille de Catalogne française, non loin de Perpignan. A l'école, elle s'est souvent attiré les foudres de ses professeurs à cause de son comportement violent et anti-autoritaire. Bagarreuse, elle ne supportait jamais de voir des gens, que ce soit des jeunes garçons ou bien ses enseignants lui donner des ordres. Elle a donc grandie en marge de la bonne société, se sentant presque obligée de transgresser les règles et de poser problèmes aux forces de polices. Dès l'âge de 16 ans, elle avait déjà été arrêtée 3 fois pour vandalisme, violences et ébriété sur la voie publique. D'autant que, à plusieurs reprises, les plaintes venaient notamment d'autres personnes connues des services de police, comme des violeurs, des voleurs, etc...
C'est vers cet âge là qu'elle se rendit compte de quelque chose qui allait changer sa vie à jamais. Elle ne supportait pas les hommes. Leur présence l'insupporte et leur vue la dégoûte. A cause de cela, elle s'est rapprochée naturellement des autres femmes qu'elle rencontrait, aussi bien physiquement que sentimentalement. Cette différence venant s'ajouter à sa personnalité, elle a décidé de le mettre en avant et de l'exposer au reste du monde comme sa fierté, encore une façon de dire "Merde" au peuple.
Naturellement, elle fut repérée par les services secrets cathares qui, au lieu de l'éliminer ou de la neutraliser, choisir de l'embaucher. D'abord réticente, elle accepta sans aucune raison apparente. Elle apprit rapidement, prouva maintes fois ses compétences et fut rattachée au service des grandes affaires peu après la fin de son apprentissage. On lui proposa d'apprendre la psycho-magie, proposition qu'elle rejeta, considérant cette pratique comme une "méthode de trouillard" et lui préférant un fusil à pompe classique.
Aujourd'hui, à 29 ans, Stéphanie travaille pour les services secrets cathares, bien que son attitude ne soit pas au goût de tous, mais les résultats sont toujours là. Elle se permet, fidèle à elle-même, de casser du sucre dans le dos de ses supérieurs à longueur de journée sachant qu'ils ne peuvent rien lui faire. La seule chose que diront ses collègues d'elle est que, là où on l'envoie, c'est vraiment la merde.