Nouvelle-Alsace

Fondée dans les ruines de Strasbourg et ancienne capitale de l'Empire Strasbourgeois, la ville de Nouvelle-Alsace est, depuis l'invasion de l'Empire, une ville d'apparence charmante. Cependant, les Massiféens, fort de leur victoire, se sont imposés en conquérants, créant quelques tensions dans la population. Si certains se revendiquent fier d'appartenir à nouveau au vrai peuple français (titre que les Massiféens s'accordent), d'autres regrettent leur indépendance perdue et la fierté de leur nation.
La ville en elle-même a su conserver sa dignité de capitale impériale. Bien que l'Empire strasbourgeois soit détruit, la ville reflète toujours la grandeur de son statut passé. Les rues de la cité sont constamment fleuries et les bâtiments de la ville médiévale sont entretenus avec soin. C'est dans un dédale de couleurs florales que le visiteur va découvrir le "Joyau de l'Est", toujours fier malgré la défaite. Nouvelle-Alsace est constamment animée, on dit d'ailleurs qu'elle ne dort jamais, et à chaque heure on peut trouver de quoi s'occuper, même si la nuit, les passants emprunteront souvent le trajet maison-bordel. C'est d'ailleurs en cela que la ville perd peu à peu de sa superbe. Ce qui était autrefois la capitale de l'empire de l'est français, est devenu aujourd'hui lieu de débauche et de luxure. Casinos, cabarets, café-théâtres, bordels, maisons closes, tout y est fait pour que les riches personnes puissent venir se vautrer dans le luxe et le vice le plus total. Dès la nuit tombée, il suffit de faire dix pas pour croiser une prostituée essayant de vous aguicher et d’alléger ainsi votre portefeuille.
La première chose que l'Empire a fait lorsqu'il est arrivé dans la ville après la défaite des troupes strasbourgeoises à été de transformer l'ancien Parlement européen, vestige de la Fédération Europa, en un palais pour l'Impératrice. Des dizaines d'étendards massiféens flottent sur les façades afin de montrer à tous que l'Empire peut vaincre quiconque s'oppose à lui.

Montjoyeux

La ville de Montjoyeux a été rebâti sous l'impulsion d'un moine franciscain dans les ruines de la ville de Tours. Les survivants ont donc commencé par construire autour de la Basilique de la ville. Les constructions, souvent faites de matériaux de récupération au début, ont été reprises par l'Empire afin de faire de cette ville une vraie agglomération impériale. Lorsqu'on pénètre les murs de la ville, on peut apercevoir des grandes maisons de pierre se dresser de part et d'autres de rues dégagées. Sous l'impulsion des prêtres de la ville, de nombreuses chapelles ont été bâtis et, tous les dix mètres (littéralement), on croise un petit sanctuaire dédié aux anges ou à un saint quelconque.
Généralement, lorsque la fin est proche ou que le malheur les frappe, les gens ont tendance à se retourner vers la religion comme ultime espoir. Dans la ville de Montjoyeux cette religion est toujours aussi forte. Les Néo-chrétiens, coupés de Rome depuis longtemps, ont refondé une Eglise dans les ruines de la ville. La Basilique est devenue un lieu de culte majeur et une nouvelle génération de prêtre a vu le jour. Les dogmes de la Néo-Chrétienté sont simples: la pauvreté mène au paradis. L'Holocauste qui a eu lieu a été, selon le Pape Jean-Paul IV, un signe de Dieu que les Hommes s'étaient trop attachés aux biens matériels. Le courant religieux a été fondé par le moine franciscain à l'origine de la ville. Ce moine avait, comme tout franciscain, fait voeu de pauvreté. Il a fait de son voeu la pierre angulaire de la nouvelle Eglise chrétienne. Ceux qui deviennent prêtre doivent abandonner toute possession pour ne revêtir qu'une tunique de laine, une ceinture, des chaussures et un bâton pour la marche, comme les Apôtres du Nouveau Testament. Il est donc courant de croiser des prêtres dans les rues de la ville, et de nombreux missionnaires et pèlerins partent de Monjoyeux chaque année pour le Pèlerinage de l'Evangelisation.
L'Empire ne les considérant pas comme une menace, il les laisse tranquille, tout en gardant néanmoins un oeil sur eux. Le duc de la ville s'est même fait baptiser afin de montrer sa confiance dans cette Eglise et de clairement la rattacher à l'Empire