Euralille
Première ville française reconquise par la Fédération, Euralille est une ville qui s'est rapidement reconstruite à partir d'un immeuble qui a survécu à la guerre. Dans ce bâtiment d'affaire se sont rassemblés les survivants qui en ont fait un refuge, puis une petite communauté avant de devenir une véritable ville qu'on pourrait qualifier de chic. Depuis que la Fédération a ramené l'eau et l'électricité, les habitants d'Euralille ont redécouverts les plaisirs d'une vie luxueuse. Leur ville est l'idéal pour qui veut s'installer dans une micro-société bourgeoise. Tout le monde est vêtu avec élégance, discute de philosophie et de littérature autour d'un thé ou d'un café, tous respectent avec insistance les règles de bonnes conduites, etc...
La ville est organisée simplement. Le rez-de-chaussé est l'étage de la sécurité. Les policiers et soldats de la Fédération y logent et surveillent les entrées. C'est ici que se trouvent tous leurs bureaux et leurs salles de vie.
Du premier au 5e étage se trouvent les commerces et les loisirs. Vous y trouverez diverses échoppes de vêtements (de la haute couture évidemment), bijouteries, épiceries et autres produits généralement chers. Plusieurs salles se sont vues réunies pour former un terrain de mini-golf improvisé. Pour la modique somme de 5€, vous pourrez vous amuser sur un parcours de 8 trous avec divers niveaux de difficultés. Un régal pour un dimanche en famille!
Ensuite, du 6e à l'avant dernier étage se trouvent les logements. ce sont généralement des bureaux réaménagés, des pièces réunies et transformés qui accueillent les familles. Les couloirs ont été renommés en rues afin d'accentuer ce côté "ville".
Enfin, le dernier étage sont les appartements du maire de la ville, élu récemment et ce avec le soutien de la Fédération. C'est là qu'il s’entretient avec ses conseillers ainsi que les représentants de la Fédération. Peu de gens sont autorisés à y accéder et les seuls occasions de voir le maire sont lors de ses discours pour les grandes occasions (mariages, annonces officielles, etc...)
TourarchiveLa ville de Tourarchive a été fondée dans les ruines de Rouen, à partir de la Tour des Archives de l'ancienne agglomération. Aujourd'hui c'est une ville de taille moyenne coupée en deux. En surface vit toute la bourgeoisie, médecins, notaires, etc... qui profitent d'un grand confort et d'un certain luxe, et ce encore plus depuis l'arrivée de la Fédération Europa. Dans cette partie de la ville, on peut notamment voir que des bâtiments ont été réparés ou encore le retour de l'électricité et de l'eau. Le bord de la Seine est devenu un véritable quartier où des maisonnettes ont poussées les unes après les autres pour donner aux abord du fleuve une impression de petit quartier étriqué.
Et puis il y a la ville basse. Dès la fondation de la ville, le maire de Tourarchive a décidé de réaménager les égouts pour en faire un vrai quartier de la ville. Dans les égouts et les stations de métro, ce sont les plus pauvres, les mendiants, les ouvriers qui oeuvrent chaque jour à assurer le confort des "surfaciens". Comme en surface, ils ont donc aménagés leurs souterrains en véritables quartiers, plaçant des sortes d'appartement là où il le pouvaient. Les plus grandes stations de métro ont été reconverties en aciéries, en usine de traitement d'eau ou en centrales électriques. Tout n'est que crasse et pauvreté dans ces couloirs sombres et étroits.
Un groupe d'activistes, issu des égouts et ayant pris le nom de Syndicat, a décidé de faire changer les choses. Ils ont entamés une lutte armée pour prendre le pouvoir et renverser ainsi les riches d'au dessus afin de prendre leur place. Lors de leurs meetings publiques, ils haranguent les foules en leur démontrant que c'est eux, et non les surfaciens, qui devraient profiter de l'électricité et de l'eau qu'ils traitent chaque jour. Ils appellent à la lutte armée afin de fomenter leur coup d'état. Ainsi, bien que peu nombreux, ils n'hésitent pas à lancer des attentats à la surface, dans Tourarchive, afin de montrer aux habitants qu'ils sont présents et qu'ils ne reculeront devant rien pour récupérer ce qui, selon eux, leur appartient de droit.