| Sujet: Description des lieux Mer 3 Oct 2012 - 17:34 | | Bruxelles...ancienne capitale européenne. Aujourd'hui, il ne reste quasiment rien de cette ville qui représentait l'apogée de la puissante Fédération. Les bombes ont quasiment tout détruit. Il ne reste presque aucun bâtiment entier debout. Les décombres bouchent les plus grandes rues, exceptées celles menant à Charlemagne. Des immeubles éventrés jalonnent les routes, des maisons se sont retrouvées scindées en deux à la suite des tirs de missiles et du passage du temps, un véritable paysage de désolation et de dévastation créé par la furie destructrice de l'Homme. En plus de tout cela, la zone est entièrement irradiée depuis la chute des têtes nucléaires. Les rares plantes qui arrivent à pousser dans Bruxelles ont des formes maladives, rachitiques, tordus dans une souffrance muette. Il en est de même pour les quelques bêtes qui sont restées. Ils sont devenus difformes après leur exposition prolongée aux radiations. On a du mal a croire que cet amas de ruines fut un jour l'une des villes les plus importantes du monde. Mais malgré tout, faute de ne pouvoir accéder à la ville de Charlemagne ou du moins aux habitations sommaires et délabrées qui en forment la couronne extérieure, de très nombreux miséreux s'entassent donc dans les Ruines de l'ancienne capitale, à l'extérieur des limites officielles de Charlemagne. Ces pauvres hères logent généralement là ou ils peuvent, choisissant les lieux les moins ruinés pour s'abriter, certains même vont déclarer leur parterre de Ruines à la mairie de Charlemagne par peur de se le faire voler. Ces habitants de dernière zone sont très souvent considérés comme des voyous et des pariats par les habitants de Charlemagne qui évitent donc de trop les approcher quand ils les voient au centre-ville; pourtant la plupart d'entre eux ne sont rien de plus que de pauvres gens n'ayant pas de chance et qui gagnent honnêtement leur misérable salaire en travaillant dur dans des usines ou business quelconque, mais bien entendu il existe une minorité de ces gens qui ne gagnent pas mais prennent à d'autres... Et comme il faut bien avouer que ce genre d'activité est très active dans ces quartiers ruinés, malgré les patrouilles et les exemples faits par la fédération, l'opinion générale va bien sûr très vite se fonder sur des préjugés alors que, paradoxalement, les premiers à souffrir de cette criminalité sont les habitants de ces quartiers misérables et certainement pas les riches élites bien protégées au cœur de la ville. |
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