Installée sur l'ancien plateau de Gergovie, au cœur du Massif central, la nouvelle ville de Gergovie s'élève, attirant tous les regards. L'emplacement fut à l'origine choisi pour ses vertus défensives, en effet, le plateau composé d'une large surface plane surélevée protégée par des pentes abruptes de tous les côtés exceptés par une large route, très facilement défendable. Mais ce n'est pas pour cette raison que la cité attire tant de monde. En effet, capitale et siège de l'autorité impériale, c'est d'ici que par toutes les décisions qui concernent l'Empire du Massif. Ville populeuse et encombrée, il est particulièrement difficile de s'y retrouver pour quelqu'un qui n’y connaît rien. En effet, si à l'origine, la ville avait détaillé de manière très mathématique, l'afflux de nouveaux habitants a fini par faire pousser des bâtiments que dans tous les sens, donnant d'ailleurs à cette ville un charme qu'on ne retrouve par ailleurs.
Encerclée de murailles construites en béton armé, la ville offre généralement une grande sécurité, excepté quelques ruelles qu'il faut éviter de nuit. En effet, il est difficile de garantir une totale sécurité dans une ville où la population a véritablement explosé, laissant place à de nombreux coupe-gorges, taudis et autres lieux mal famés. Les rues sont étroites, sinueuse et parsemées de petites impasses qui transforment la cité en un véritable labyrinthe. Le plus étonnant, c'est que les routes se chevauchent les unes les autres : les bâtiments, de petits immeubles de quatre ou cinq étages indépendants les uns des autres ont fini par voir leur couloir transformé en rue, Des ponts passant entre ses immeubles afin de créer des routes surélevées et permettre une meilleure circulation de la population. Ainsi, même les couloirs des immeubles portent des noms comme l'intégralité des rues et il n'est pas rare de croiser des gens qui n'a pas au sein du bâtiment. De ce fait, la vision que l'on a de la ville et c'est un amas de rues et de ponts superposés les uns aux autres, constamment recouvert de gens qui circulent dans tous les sens afin de se rendre on ne sait pas où. Si les quartiers les plus riches sont constamment surveillés par des miliciens, les ruelles sont quant à elle la plupart du temps délaissée par les autorités. C'est dans ces ruelles, ainsi que dans des cours intérieures délabrées que l'on trouve les conglomérats de voleurs, de mendiants et autres personnes délaissées au sein d'une société plutôt hiérarchisée. Le système d'égouts de la ville est immense mais sans grand intérêt. En effet, construit comme à l'époque romaine, il se compose de grandes artères souterraines permettant d'évacuer loin des déchets extérieurs de la ville de manière à éviter la plupart des épidémies. Mais ce dédale de galeries souterraines se concentrant plusieurs places et dans lesquelles des sortes de cour des Miracles se sont installées. En effet, il y a deux économies à Gergovie : l'économie officielle souvent gérée par la bourgeoisie industrielle et la noblesse autour des quartiers riches et moyens, il y a l'économie souterraine, une véritable cour des Miracles organisée ou voleurs, mendiants, assassins, escrocs se partagent leur savoir et leurs histoires. Cette cour des Miracles est un véritable refuge pour les fugitifs car aucune autorité n'a cours ici et ce lieu devient donc un endroit merveilleux à vivre pour toute personne en conflit avec la loi. La ville et finalement un lieu plutôt festif, où il fait bon vivre quel que soit sa condition de vie. Les nombreuses fêtes de quartier, les troubadours et amuseurs publics, les cris des enfants dans les rues, les personnes se parlant à travers leurs fenêtres ont donné une ambiance conviviale et la cité. Si on rajoute les nombreux marchés et commerces ainsi que les places publiques, la ville de Gergovie ressemble à un ensemble de couleurs et de formes ayant été imbriquées de manière aléatoire, créant une sorte de tableau particulièrement joyeux de la société humaine. Défilés militaires côtoient repas de quartier, annonceurs officiels crient en même temps que les enfants, tout cela dans un patchwork absolument splendide qui suinte la vie à tout ce qui entre dans la cité. Il ne se passe pas une journée sans qu'un événement plus ou moins amusant ait lieu. L'impératrice de son côté, cherche à garder cette ambiance et n'hésite pas à faire de temps en temps des apparitions publiques, dans son cortège impérial, afin de rassurer la foule sur le fait qu'elle est bien là à s'occuper d’eux.
Le palais impérial C’est le bâtiment central de la ville. Placé au cœur du quartier le plus riche de la cité, ce bâtiment impose l'autorité impériale à tous ceux qui passent par là. Le bâtiment a été construit en -u- avec une placette au milieu recouvert de dalles et une fontaine en son centre. La façade du bâtiment a été construite dans le vieux style des châteaux de la Loire, avec de grandes fenêtres et de porte d'entrée au niveau du bâtiment central, construite en bois massif tiré des sapins d’Auvergne. L'intérieur du bâtiment et que splendide. Un gros hall d'entrée avec des escaliers sur les côtés pour monter à l'étage, des galeries remplies de tableaux de portraits des différents empereurs, de nombreuses sculptures, tapisserie et autre œuvres d'art de différentes époques vienne donner un véritable charme inimaginable ce lieu. Tout n'est que lumière, art et beauté. La salle de réception fait à elle-même, plus de 100 m de long, les cuisines sont plus grandes qu'un appartement standard, le palais comporte au bas mot 150 chambres et autant de salle d'eau. Les différents salons que l'on trouve tout au long du palais sont chacun construit avec un thème d’ambiance différente. Que ce soit le pari d'avant-guerre, l'ambiance chalet de montagne, l'ambiance bal du XVIIIe siècle, l'ambiant château médiéval etc. tout y est. De multiples salles de jeux parcourent aussi l'édifice, permettant courtisans d'avoir toujours une occupation. La plupart du temps, les serviteurs sont invisibles car ils utilisent un système de passage secret qui parcoure l'intégralité du château. Ce système sert aussi à la famille impériale à espionner l'intégralité des courtisans. Tout en haut de l'édifice, se trouve les quartiers de l'impératrice, que seul un petit groupe de favoris ont pu voir. D'après leurs dires, la chambre est somptueuse, immense et le salon privatif est une véritable splendeur. La salle du trône quant à elle, pièce centrale du palais, et une copie de la galerie des glaces de l'ancien château de Versailles. Seulement, le trône a été construit avec le fer fondu de ses ennemis vaincus afin de de répandre un sentiment de terreur vers les autres nations. De nombreux gardes, ménestrels et autres amuseurs publics déambulent à travers l'intégralité du château afin de distraire les hôtes. Mais le palais n'est pas forcément un endroit sûr pour tous ceux qui sont. En effet, de nombreux gardes impériaux déambulent dans les couloirs, s'assurant que personne ne monte de complot contre l'impératrice et les nombreux gardes et espions de la couronne sont omniprésents.
La cour des MiraclesSi il est un lieu où l'alcool coule à flot, où les femmes sont faciles et où on peut raconter des conneries tout en faisant rire tout le monde, c'est la cour des Miracles. Au plus profond des ruelles de Gergovie se trouvent des accès pour les égouts et, lorsque l'on est assez courageux pour les emprunter les parcourir des kilomètres de galeries souterraines nauséabondes, on peut tomber parfois, sur une immense place souterraine, construite à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, recouverte de petites maisons en bois. La cour des Miracles et, comme vous le savez, le repère la totalité des truands de la ville. Lorsqu'on et, cela ressemble un lieu très festif où la musique est constante et où de nombreux spectacles se donnent sur l'estrade construite au centre de la place. Les individus qui semblent normaux, discutant, racontant ce soir etc... on s'aperçoit vite que l'intégralité des criminels de la ville formant une sorte de société secrète, basé sur la survie plus qu'autre chose. C'est aussi ici que l'on trouve le meilleur bordel de la ville composée de prostituées qui aiment leur métier, ne ressemble en rien aux riches putains des quartiers les plus favorisés. En effet, Les bourses vidées, sont réputés comme le meilleur bordel de toute la cité dans lequel on retrouve l'intégralité de la vermine ainsi que la plupart des habitants de classe pauvres et moyennes de la cité. Seuls les riches n’y vont pas, de peur de se faire détrousser en chemin.
Si la loi a quelque chose à vous reprocher, c'est ici que vous pourrez vous réfugier et trouver une demeure pour continuer à vivre paisiblement comme si de rien n'était.
L’avant-poste de la Dupont IndustriesLà où il y a du monde, il y a des criminels. Ce n'est donc pas étonnant de trouver un avant-poste des Dupont industries au sein de Gergovie. Le local n'est rien d'autre qu'un appartement quasiment vide avec seulement un bureau au centre et le chef local de cette mafia qui travaille. Dans un coin, on peut trouver un arsenal, vraiment réduit ainsi qu'un tableau rempli de contrats que n'importe quel membre de l'association peuvent venir accomplir. Au fond, une grande tapisserie avec les logos de « l'entreprise » pendouille lamentablement, ne servant qu'à rappeler où on se trouve. Albert Duret, le chef local, et un homme ayant bien entamé la quarantaine, les cheveux grisonnants, les rides marquées, mais une voix et un regard aussi tranchant et froid que l'acier. C'est un homme à ne pas contrarier, particulièrement influent dans le quartier industriel de la ville et c'est par lui que passe tous les ordres transmis par Charles Dupont.
Chez Alambisque, vin et charbonGrégoire Alambisque est un homme de petite taille arborant fièrement une moustache épaisse. Il tient une petite boutique avec une grosse enseigne sur laquelle est inscrite "Vin et charbon". Il fait ainsi profiter à une petite partie de la ville de ses services en tant que bar ainsi qu'en tant que fournisseur de combustible chauffant. C'est un homme chaleureux, toujours souriant, acceptant tout comme paiement (argent ou troc), qui gère son commerce avec une main de maître.